Les verrues plantaires

Avis d'expert : Guy Sparacca, podologue

Rappels épidémiologiques sur les verrues cutanées…


Les verrues cutanées concernent 7 à 10% de la population. Leur fréquence est en progression depuis 2 à 3 décennies. Elles touchent davantage les enfants scolarisés et les adultes jeunes, les peaux blanches que les peaux noires.
Ce sont des lésions cutanées bénignes dont la prolifération est induite par un virus appelé Papillomavirus Humain (HPV). Leur évolution est variable et souvent favorable : leur taux de guérison spontanée atteignant 65% au bout de 2 ans.

Dans la famille des verrues, on demande les "verrues plantaires" !


Il existe deux types de verrues touchant la plante des pieds :

  • La Myrmécie : la plus fréquente, est une verrue profonde, douloureuse à la pression, isolée ou en nombre réduit. Un épais anneau d’hyperkératose l’entoure, recouvrant partiellement la région centrale dont la surface est piquetée de points noirs.

  • Les verrues dites en mosaïque : elles correspondent à des verrues multiples, contiguës et superficielles. Elles forment une plaque d’hyperkératose mais sont non douloureuses.

Comment est-on contaminé ?


La transmission est interhumaine : la contagion se fait soit par contact direct (peau à peau) ou contact indirect (par un sol contaminé par exemple) L’exposition au virus ne déclenche pas systématiquement l’apparition de verrues car chacun réagit selon la vigueur de son système immunitaire. La période d’incubation est en générale de 2 à 3 mois mais il arrive que le virus s’active plusieurs années après le contact.

Quelles sont les facteurs favorisants ?


Une altération de l’épiderme due à  un traumatisme cutané : une éraflure, une petite coupure facilite l’entrée du virus dans l’organisme. Les personnes présentant une peau sèche fragilisée (crevasses) sont donc plus exposées à une intrusion du HPV.

Les ambiances chaudes et humides : le virus s’introduit plus facilement dans un épiderme gorgé d’eau.
La fréquentation de certains lieux publics (piscine, gymnase, douches communes…) où la contamination se fait par le sol.
L’hyperhidrose qui favorise la macération dans la chaussure et affaiblit l’épiderme face aux agresseurs.

Une déficience du système immunitaire : les infections à HPV sont plus fréquentes et plus agressives chez les patients immunodéprimés, en particulier les greffés d’organe et les patients infectés par le VIH (Sida). Dans une moindre mesure, on a remarqué que les verrues sont plus fréquentes lors d’une grosse fatigue ou après un stress intense, périodes où l’organisme est plus vulnérable face aux infections.

Quelle stratégie adopter ?


Le caractère bénin des verrues et leur potentiel de régression spontanée doivent être pris en compte dans le choix des traitements. Il est important d’opter pour une solution dont le rapport bénéfice/contraintes-douleurs-risques soit toujours correctement évalué. Il faut savoir qu’aucun des traitements classiques n’apportent plus de 70% de réussite. Il faut signaler également que, même si la verrue a disparu, le virus est encore présent dans 30% des cas environ. Ce qui explique les récidives fréquentes même avec des méthodes agressives.
Toutefois, La douleur justifie la prise en charge de la verrue.
Les traitements à base d’acide salicylique ou d’autres substances corrosives présentent l’inconvénient d’être longs (8 semaines) avec la nécessité de protéger les zones saines. Quant aux méthodes plus agressives (azote liquide, laser…) elles sont douloureuses, peuvent endommager de façon irréversible les tissus et laissent parfois des cicatrices.
Sans risques et indolore, le Pansement verrues EPITACT® répartit les pressions exercées sur la verrue et l’anneau de corne qui l’entoure, permettant une marche sans douleur. De plus, il favorise sa disparition.

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